L’humanité a toujours été en mouvement. Au fur et à mesure de l’avancement de notre histoire humaine, les différentes civilisations ont développé des routes commerciales et des échanges culturels menant à des échanges entre populations. Ces phénomènes migratoires se sont poursuivis via les conquêtes militaires et les grandes explorations. Ce luxe s’est facilité et accéléré à partir de la seconde moitié du 20e siècle grâce aux progrès technologiques en matière de transports et de communication. Ces progrès nous ont amenés à vivre dans un monde ultra connecté, ce qui nous permet à ce jour de s’envoler pour une destination inconnue en quelques mouvements pour diverses raisons telles que pour trouver un travail, pour étudier ou pour rejoindre sa famille parmi d’autres perspectives. Cette libre circulation de biens et services, de personnes, de technologies, de capitaux et de pratiques culturelles est un acquis pour certains qui n’est pas pour autant acquis pour d’autres.

La migration nous amène à une multiculturalité consolidée

Selon les Nations Unies, le flux migratoire n’a jamais été aussi important que de nos jours. En 2019, l’humanité comptait 51 millions de migrants de plus qu’en 2010, arrivant à 272 millions de personnes en déplacement. Beaucoup ne font pas le choix d’émigrer (réfugiés, demandeurs d’asile, déplacements internes), mais se retrouvent déracinés à travers le monde pour causes de conflits, de persécutions, de terrorisme, de violations des droits humains ou pour causes environnementales comme le changement climatique.

Suite à ces migrations souhaitées et non souhaitées, chaque région et pays s’adapte à une cohabitation de plusieurs cultures. Chaque communauté a sa propre culture qui influence la perception, la pensée, les valeurs et les actions de tous ces membres. Au sein de ces communautés, il y existe plusieurs expressions culturelles différentes (ethniques, religieuses…).

En d’autres mots, la multiculturalité fait partie de nous. Il en ressort qu’il est de plus en plus rare de pouvoir prétendre à être 100 % originaire de son pays. On a tous des gènes venant d’ailleurs et on ne peut qu’en être fier. Nous interagissons tous quotidiennement avec notre voisin espagnol, notre collègue marocain et notre boulanger polonais. Le tout est de s’intéresser à son prochain, en étant ouvert et tolérant envers une culture différente de la sienne. C’est en échangeant sur des thèmes visibles (nourriture, musique, langue,…) et invisibles (croyances et conceptions) de l’iceberg culturel qu’on arrivera à une interculturalité homogène.

En effet, la mondialisation a une influence complexe, profonde et globale sur la réalité de notre société. Et l’immigration n’est ni néfaste ni positive, tout dépend de ce qu’on offre en tant que société d’accueil et du but poursuivi par ceux qui immigrent. Le vivre ensemble résulte de la rencontre de volontés individuelles et de groupes qui pour être efficaces doivent poser des actes adéquats. L’intégration de tous est un défi qui concerne chacun et chacune d’entre nous, nés ici et venus d’ailleurs. Notre société est comme un jardin rempli de magnifiques fleurs exotiques, il manque juste un jardinier pour les mettre en valeur. Voici quelques initiatives les mettant en valeur.

On se bouge pour un monde meilleur

La première initiative, étant un projet soutenu par Semlex For Education, est Teach for Belgium. Faisant partiE du réseau Teach for all, cette ASBL belge œuvre pour une éducation de qualité pour tout élève. Leur objectif est de recruter, former et accompagner des professeurs allant enseigner dans les écoles les plus défavorisées du pays.

Une autre belle initiative de rencontre, c’est SINGA Belgium, une communauté de professionnels de tout horizon (artistes, étudiants, athlètes,…) qui souhaitent échanger et se connaître. Par ses différentes activités comme la création de binômes et de colocations solidaires entre nouveaux arrivants et locaux, SINGA favorise l’inclusion des personnes réfugiées.

Née d’un double constat, qu’il existe pour une part une inégalité d’accès au marché du travail pour les jeunes issus de l’immigration et, d’autre part, un faible taux d’activité et un manque de valorisation des compétences des plus de 50 ans, ce projet interculturel et intergénérationnel qu’est Duo for a job a émergé. C’est une relation win-win qui permet de lutter contre la discrimination en valorisant les compétences de nos seniors tout en incluant les jeunes migrants à la recherche d’un emploi. Cela crée du lien social, de la compréhension et de la solidarité de proximité.

De plus, chaque homme et femme, quels que soient son origine, ses revenus, sa situation sociale et son éducation, dispose d’un droit à l’initiative économique qui lui permet de prendre son destin en main. Malheureusement, beaucoup n’ont pas accès à un financement du secteur bancaire traditionnel. C’est injuste et, pour y remédier, Microstart, institution de microfinance leader en Belgique, octroie des microcrédits aux (futurs) entrepreneurs afin de faciliter l’accès à l’entrepreneuriat pour tous.

Toutes ces belles initiatives qui facilitent l’inclusion de nos nouveaux arrivants sont des exemples du bien-être qu’apporte le vivre ensemble à la société. Tout cela ne tient qu’à nous et c’est ensemble, qu’on arrivera à faire bouger les choses.

On vous laisse avec les mots de Erich Fromm qui résume cet article en quelques mots : « Ni le bon ni le mauvais résultat vient automatiquement ou d’une manière prédéterminée. La décision revient à l’homme. Elle dépend de sa capacité de se prendre, de prendre sa vie et son bonheur au sérieux, elle dépend de sa volonté de se confronter à son propre problème éthique et à celui de la société. Elle dépend de son courage, d’être lui-même et d’être pour lui-même. »

Semlex For Education est tout à fait en phase avec ses projets cités puisqu’elle supporte les projets éducatifs les plus prometteurs ayant comme objectif de réduire les inégalités socio-économiques à travers le monde.

Pour découvrir tous les projets de Semlex For Education, nous vous invitons à cliquer ICI.

 

 

 

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