Les vacances, c’est fini depuis plus d’un mois déjà ! Les élèves ont repris le chemin de l’école. Pour la première fois dans l’histoire de l’éducation nationale, l’année scolaire a débuté dès la fin du mois d’août (29 août 2022) et se terminera le 7 juillet 2023 pour les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Malgré la bonne nouvelle de la fin des restrictions sanitaires dans les écoles, le problème de la pénurie des enseignants n’est toujours pas résolu. En effet, depuis plusieurs années, la Belgique fait face à cette pénurie.

Une profession de moins en moins prisée

Chaque année scolaire, le même refrain : la pénurie d’enseignants. Il s’agit d’une des problématiques majeures de l’enseignement belge. Et pourtant, à première vue, le métier semble plutôt enviable : « Des congés à la pelle, une vingtaine d’heures de cours en présentiel, un régime maladie plutôt enviable et une pension plus que correcte. » [1]

Cependant, trouver un professeur pour remplacer un collègue est devenu un réel parcours du combattant pour les directions et les pouvoirs organisateurs.

Comment expliquer cette pénurie ? Ce métier n’est plus autant prisé qu’avant : « Entre les profs qui prennent leur pension anticipée (un sur cinq) et ceux qui la quittent prématurément (un sur trois), la profession souffre d’un manque d’organisation des carrières. » [2] Un jeune enseignant fraîchement diplômé rencontre généralement des problèmes à trouver une place stable dans une école. Il peut d’ailleurs accumuler plusieurs contrats de remplacement avant de devenir titulaire d’une classe et d’être aussi nommé à titre indicatif. Cette situation pousse le jeune professeur à baisser les bras et à aller vers d’autres horizons.

Les élèves se retrouvent parfois sans professeurs dans certaines matières pendant plusieurs semaines (voire mois) et des heures de cours ne sont finalement pas données. Dans certaines écoles, la situation est même très préoccupante.

Comment lutter contre la pénurie des enseignants ?

La question serait plutôt : « Comment attirer à nouveau les jeunes à choisir le métier d’enseignant ? »

Cela doit passer par une revalorisation du métier d’enseignant. Pour attirer les jeunes vers cette profession et les garder à long terme, plusieurs éléments doivent être pris en compte : réduction du nombre d’élèves par classe, revalorisation salariale, meilleure considération du travail fourni, soutien des directions et des parents, garanti de titularisation, etc. Une campagne d’information et de promotion du métier serait également une bonne idée.

Investir dans l’enseignement, c’est penser au monde de demain.

 

Sources :

[1] Le Soir (2022). Enseignement : le statut des profs est-il vraiment enviable ?  Disponible ICI

 

[2] Le Soir (2021). La pénurie de profs aggravée par l’abandon des jeunes.  Disponible ICI

 

 

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