Il y a des personnes qui choisissent d’être sans-abris ou qui veulent mener une vie de sans-abri. Cependant, la majorité des sans-abris sont d’accord pour dire qu’ils aimeraient avoir de la nourriture, des vêtements, un abri et un nouveau chemin vers un avenir meilleur. Certains décident de vivre dans les rues des grandes villes comme leur véritable foyer. Certains d’entre eux n’ont pas eu d’autre choix que de devenir sans-abri en raison de leur situation financière et d’autres situations personnelles.
Raisons pour lesquelles certains choisissent d’être sans abri
1. Liberté
Nous sommes tous différents. Certaines personnes se sentent sous pression lorsqu’elles doivent respecter un couvre-feu, effectuer des tâches ménagères ou contribuer à un foyer d’une manière ou d’une autre. Ainsi, la liberté de bouger, de dormir et de faire ce qu’elles veulent a beaucoup plus de valeur pour elles que le fait d’avoir un toit au-dessus de leur tête.
2. Sécurité
Certaines personnes sans domicile affirment qu’elles se sentent plus en sécurité à l’extérieur, parmi d’autres personnes dans la ville. Ce sentiment peut provenir d’une expérience traumatisante qu’ils ont vécue dans un bâtiment où il y a eu des abus (fuite de gaz, incendie, etc.). Par conséquent, être à l’extérieur avec une vue claire de leur environnement est plus sûr pour eux que de dormir à l’intérieur d’un bâtiment.
3. Culpabilité
Certaines personnes peuvent avoir eu des problèmes de santé mentale ou des expériences d’enfance perturbées où on leur a dit qu’elles n’étaient rien et ne méritaient rien. Souvent, les personnes élevées dans ce type d’abus émotionnel développent une mentalité selon laquelle elles ne méritent pas de vivre dans des maisons et devraient avoir accès aux commodités de base. Par conséquent, dans la rue, elles se sentent beaucoup mieux parce qu’elles pensent qu’elles méritent d’y être.
Le sans-abrisme – une crise mondiale
Le sans-abrisme est devenu une crise urgente et émergente qui touche tous les pays du monde. En 2005, les Nations Unies ont estimé qu’il y avait 100 millions de sans-abris dans le monde [2].
Pour comprendre les forces motrices du sans-abrisme, nous devons d’abord examiner l’augmentation incessante de notre population. En 2019, le monde compte déjà 7,7 milliards d’habitants, un chiffre insoutenable, avec une augmentation annuelle de 1 %. Les perspectives d’avenir ne sont rien d’autre qu’horribles : 8,6 milliards dans seulement 10 ans ; 2030, 9,7 milliards en 2050 ; et 11,5 milliards en 2100. On en vient à se demander si le monde sera encore vivable à cette date. Le surpeuplement dû à la surpopulation mondiale sera de plus en plus visible.
Solutions au problème des sans-abris
La recherche a montré que les investissements dans le logement permanent sont très rentables pour réduire l’itinérance. Certains gouvernements ont placé les investissements dans ce secteur à différents niveaux de priorité.
L’aide au logement à long terme a non seulement réussi à réduire le sans-abrisme, mais s’est avérée moins coûteuse que la construction d’abris et de centres de soins. Les logements supervisés devraient être destinés aux personnes handicapées ou ayant d’autres besoins spécifiques.
En Belgique, il existe plusieurs refuges et institutions de soins fournis par le gouvernement pour aider les sans-abris. La plus grande population de sans-abris se trouve à Bruxelles, la capitale de la Belgique, également appelée capitale européenne en raison de l’emplacement des institutions européennes.
Certains sans-abris préfèrent mendier dans la rue plutôt que d’occuper ces abris. Le gouvernement propose également des projets de logements à bas prix pour les familles à faibles revenus. Par exemple, le projet city.dev, en collaboration avec le gouvernement fédéral belge, est le fer de lance de ce projet.
En Belgique, par exemple, le programme HuNeeds qui est soutenu par Semlex For Education, est une organisation sans but lucratif qui apporte une solution concrète et adaptée aux personnes vulnérables en tenant compte de leur environnement, de leurs souffrances respectives, de leur individualité et de leur parcours.
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Écrit par Bhoomattee Surujdin pour Semlex For Education.
Ressources
[1] Gioietta Kuo – L’Alliance du millénaire pour l’humanité et la biosphère – copyright août 2019.[2] Collation for the homeless – We can end the homeless crisis – Récupéré sur https://www.coalitionforthehomeless.org/proven-solutions/